L’histoire réelle de la Chaussée des Géants
Il y a environ 60 millions d’années, après l’ère des dinosaures mais bien avant celle des hommes,
le paysage de cette région était différent. Il y avait des forêts et les rivières coulaient sur une
terre calcaire. On peut toujours apercevoir ce calcaire, ou craie blanche, à l’Est et à l’Ouest de la
Chaussée des Géants.
Bien avant ça encore, les continents que nous connaissons maintenant ne formaient qu’une seule masse terrestre que l’on appelait la Pangée.
Les continents reposent sur de puissantes fondations que l’on appelle des plaques. Ces plaques se sont écartées doucement, provoquant la séparation des continents. L’Europe et l’Amérique du Nord se sont séparées permettant ainsi la formation de l’océan Atlantique. C’est au niveau de ce rift qu’est remonté le magma brûlant par le biais de profondes fissures de la croute terrestres. Le magma s’est répandu sur le terrain calcaire, brûlant les forêts sur son passage et remplissant les vallées fluviales.
La Chaussée des Géants est constituée de basalte provenant d’un coulée de lave solidifiée qui se répandit dans une des vallées fluviales. La lave refroidît et se fissura un peu comme la boue d’un étang qui s’est asséché. Cependant contrairement à la boue qui ne se fissure qu’en surface, la lave se fissure en profondeur jusqu'à la base de la coulée, formant ainsi des colonnes
La lave de la Chaussée refroidît, se contracta, puis éclata pour former une sorte de surface pavée et de hautes colonnes. La plupart des colonnes ont cinq ou six faces, cependant d’autres en ont quatre, sept ou bien huit. Il paraît qu’il n’en existe qu’une seule ayant trois faces. Si vous voulez la trouver, bonne chance !
Bien avant ça encore, les continents que nous connaissons maintenant ne formaient qu’une seule masse terrestre que l’on appelait la Pangée.
Les continents reposent sur de puissantes fondations que l’on appelle des plaques. Ces plaques se sont écartées doucement, provoquant la séparation des continents. L’Europe et l’Amérique du Nord se sont séparées permettant ainsi la formation de l’océan Atlantique. C’est au niveau de ce rift qu’est remonté le magma brûlant par le biais de profondes fissures de la croute terrestres. Le magma s’est répandu sur le terrain calcaire, brûlant les forêts sur son passage et remplissant les vallées fluviales.
La Chaussée des Géants est constituée de basalte provenant d’un coulée de lave solidifiée qui se répandit dans une des vallées fluviales. La lave refroidît et se fissura un peu comme la boue d’un étang qui s’est asséché. Cependant contrairement à la boue qui ne se fissure qu’en surface, la lave se fissure en profondeur jusqu'à la base de la coulée, formant ainsi des colonnes
La lave de la Chaussée refroidît, se contracta, puis éclata pour former une sorte de surface pavée et de hautes colonnes. La plupart des colonnes ont cinq ou six faces, cependant d’autres en ont quatre, sept ou bien huit. Il paraît qu’il n’en existe qu’une seule ayant trois faces. Si vous voulez la trouver, bonne chance !
La formation de la Chaussée
Il y a 65 millions d’années, le paysage légèrement ondulé et couvert de végétation reposait sur un lit de calcaire.
Il y a 60 millions d’années, les plaques terrestres commencèrent à s’écarter. La lave s’échappa par le biais de fissures, se refroidit et forma des couches rocheuses en basalte.
Il n’y eu pratiquement aucune éruption volcanique pendant environ 2 millions d’années. Le climat chaud et humide de l’époque burina la roche et forma un sol rouge foncé. Puis, les fissures se ré-ouvrirent permettant de nouveau à la lave de s’échapper. Une partie de cette lave se répandit dans les vallées fluviales où elle refroidît très lentement, se contractant et se fissurant pour former des formes régulières. Les colonnes de la Chaussée des Géants étaient nées.
Quelques dates
La découverte
Les gens de la région connaissaient probablement l’existence de la Chaussée des Géants bien avant qu’elle n’attire l’attention
du monde. Leur connaissance précise et intime de cet endroit se retrouve dans le nom de certains lieux et on décèle leur affection
pour ce site dans les histoires et la poésie.
En 1692, un évêque de la ville voisine de Derry et un universitaire de Cambridge visitèrent le site. En 1693, la première description connue de la Chaussée des Géants fut publiée dans un journal de académique et résulte directement de la découverte qu’ils firent à l’époque.
Les anciens croquis de ces pierres étranges étaient fantaisistes et inexacts. En 1739, une artiste Dublinoise, Susanna Drury, peignit des vues magnifiques de la Chaussée des Géants. Un graveur du nom de Vicar les reproduisit et les distribua un peu partout. Dès lors, les gens affluèrent de par l’Europe entière pour visiter la Chaussée des Géants.
En 1772, l’explorateur et naturaliste Sir Joseph Bank découvrit les colonnes de basaltes de la grotte de Fingal en Ecosse, l’autre extrémité de la Chaussée des Géants.
En 1692, un évêque de la ville voisine de Derry et un universitaire de Cambridge visitèrent le site. En 1693, la première description connue de la Chaussée des Géants fut publiée dans un journal de académique et résulte directement de la découverte qu’ils firent à l’époque.
Les anciens croquis de ces pierres étranges étaient fantaisistes et inexacts. En 1739, une artiste Dublinoise, Susanna Drury, peignit des vues magnifiques de la Chaussée des Géants. Un graveur du nom de Vicar les reproduisit et les distribua un peu partout. Dès lors, les gens affluèrent de par l’Europe entière pour visiter la Chaussée des Géants.
En 1772, l’explorateur et naturaliste Sir Joseph Bank découvrit les colonnes de basaltes de la grotte de Fingal en Ecosse, l’autre extrémité de la Chaussée des Géants.
Hôtes et visiteurs
Etant donnée le nombre croissant de visiteurs à la Chaussée des Géants, les habitants qui possédaient un don d’élocution et de
la finesse d’esprit devinrent guides. Les pêcheurs mirent leur bateau à la disposition du public pour des ballades en mer au large
de la Chaussée et des grottes.
La Chaussée des Géants a vu passer son lot de personnages célèbres ; Sir Walter Scott la visita en 1814, Samuel Clemens en 1882 et plus récemment, Charles de Gaulle, Charles, le Prince de Galles (1996).
Richard Branson manqua de s’y poser lorsque, durant sa tentative de traversée de l’Atlantique, sa montgolfière plongea vers les pierres de la Chaussée le 3 juillet 1987 avant d’amerrir à l’ouest de l’Ile de Rathlin. L’année suivante, il visita la Chaussée des Géants en s’y rendant de manière plus conventionnelle.
En octobre 1842, après une visite de la Chaussée des Géants en bateau sur une mer plutôt agitée, l’écrivain victorien William Thacheray resta bouche bée devant ce paysage volcanique et le décrivit un peu plus tard comme étant les ruines du chaos.
Le Chaussée des Géants a survécu à l’énorme vague touristique de la période victorienne. C’est durant cette période que l’on découpa et vendit les pierres comme souvenir.
La Chaussée des Géants a vu passer son lot de personnages célèbres ; Sir Walter Scott la visita en 1814, Samuel Clemens en 1882 et plus récemment, Charles de Gaulle, Charles, le Prince de Galles (1996).
Richard Branson manqua de s’y poser lorsque, durant sa tentative de traversée de l’Atlantique, sa montgolfière plongea vers les pierres de la Chaussée le 3 juillet 1987 avant d’amerrir à l’ouest de l’Ile de Rathlin. L’année suivante, il visita la Chaussée des Géants en s’y rendant de manière plus conventionnelle.
En octobre 1842, après une visite de la Chaussée des Géants en bateau sur une mer plutôt agitée, l’écrivain victorien William Thacheray resta bouche bée devant ce paysage volcanique et le décrivit un peu plus tard comme étant les ruines du chaos.
Le Chaussée des Géants a survécu à l’énorme vague touristique de la période victorienne. C’est durant cette période que l’on découpa et vendit les pierres comme souvenir.
Le naufrage de la Girona
Pendant presque 400 ans, les trésors que renfermait l’épave du galion de l’Armada espagnole, la Girona, restèrent enfouis dans
les fonds marins près de la Chaussée des Géants.
La Girona n’est en fait que l’un des navires de l’Armada qui fit naufrage alors que la flotte espagnole tentait de rejoindre son port d’attache en passant par les côtes écossaises et irlandaises durant les violentes tempêtes de l’automne 1588. Le vaisseau heurta les récifs à Lacada Point à Port-na-Spaniagh et coula à environ minuit le octobre 1588.
Une équipe de plongeurs dirigée par l’archéologue belge Robert Stenuit découvrit la position de l’épave en 1967. Durant les fouilles entre 1968 et 1969, l’équipe fit des découvertes poignantes telles que des objets personnels et des bijoux ayant appartenu à certains des 1300 marins et nobles qui se trouvaient à bord et dont 5 seulement survécurent au drame.
La Girona n’est en fait que l’un des navires de l’Armada qui fit naufrage alors que la flotte espagnole tentait de rejoindre son port d’attache en passant par les côtes écossaises et irlandaises durant les violentes tempêtes de l’automne 1588. Le vaisseau heurta les récifs à Lacada Point à Port-na-Spaniagh et coula à environ minuit le octobre 1588.
Une équipe de plongeurs dirigée par l’archéologue belge Robert Stenuit découvrit la position de l’épave en 1967. Durant les fouilles entre 1968 et 1969, l’équipe fit des découvertes poignantes telles que des objets personnels et des bijoux ayant appartenu à certains des 1300 marins et nobles qui se trouvaient à bord et dont 5 seulement survécurent au drame.